|
|
L'Aurore, un début de choix
Florence Gelbgras
|
|
L'Aurore, entre Cadamine des prés et Alliaire :
D'après une étude comparant l'Allaire et la cardamine des prés en laboratoire, la femelle d'Aurore préfère pondre sur les plantes qui sont à un stade phénologique peu avancé : boutons floraux sont préférés aux fleurs elles-mêmes préférées aux fruits. Dans ce contexte, le changement climatique peut avoir une influence marquée sur le choix des plantes hôtes. En effet, il influence à la fois la phénologie des plantes hôtes et celle des papillons.
Notons que la détection sur le terrain des fleurs encore boutons est plus difficile car visuellement c'est peu détectable ce qui peut expliquer une différence entre les pourcentages d'oeufs observés en labo et sur le terrain.
Un autre paramètre qui semble important est la taille de la plante : la femelle préfère pondre sur les plants plus grands. En effet, la larve a un taux de survie plus important si elle ne change pas de plant au cours de ses 5 mues.
Les conséquences sur la vie futures des petit.e.s Aurores :
Il faut aussi savoir que les études ont montré que les larves (= chenilles) survivent mieux sur la Cardamine des prés et le taux de parasitisme des larves y est moins élevé. En contre partie, la fécondité de la femelle d'Aurore est plus importante si elle s'est nourrie d'Allaire à l'état larvaire. La taille de plante influence la taille des individus : les Aurores qui se sont nourris à l'état larvaire sur d'un plant de Cardamine sont en moyenne plus petits et donc se dispersent moins.
Ce n'est que l'aurore du combat:
L'Aurore peut causer des dommages aux plants car les larves se nourrissent des graines de ses hôtes. Chez la Cardamine des prés, il a été a montré que les plantes octoploides toléraient mieux les dommages que les plantes tétrapoloides avec toutefois des variations entre les populations dans chaque catégorie.
|
|
|
|
|
|
|
|