L'IBB des cours d'eau bruxellois.
D'après les inventaires réalisés par Coordination Senne, en 2018 et 2019, l'indice biotique belge ou IBB de nos cours d'eau est situé entre 4 et 5 (sauf pour un point situé sur laBwoluwe qui est à 6) ce qui correspond à une qualité médiocre à moyenne. Aucun des groupes ayant une tolérance de 1 ou 2 à la pollution (trichoptères, plécoptères ou ecdyonuridae) n'a été détecté dans nos eaux bruxelloises.
Nous pouvons améliorer la qualité de nos masse d'eau en évitant que les eaux des égouts ne soient déversées dans nos cours d'eau. Pour cela, il faut éviter que les eaux claires ne soient mélangées au eaux à épurer en particulier par temps de pluies. En effet, quand il y a des grosses averses, il y a un risque ue les tuyaux d' égouts explosent car le volume d'eau serait plus important que leur 'capacité d'accueil', dès lors les gestionnaires vont ouvrir les vannes de certains déversoirs vers les cours d'eau. Ces déversements causent notamment des baisses drastiques de la concentration d'oxygène. Cette anoxie cause une mortalité de nombreuses espèces vivantes. Cela est particulièrement le cas dans la Senne. Une première solution est la consommation plus parcimonieuse de l'eau (cf. douche, toilette,...). L'autre manière est d'appliquer ce qu'on appelle la gestion intégrées des eaux de pluies (ou GIEP) qui invite à faire de nos notre sol une éponge et permettrent aux eaux de pluie de s'infiltrer dans le sol et non dans les égouts pour se faire on peut débétonner mais aussi installer des noues ou des fossés dans nos espaces publics et privés. Ces noues et fossés accueillent aussi en leur sein nos espèces vivantes. Une autre mesure de la GIEP est de réduire les obstacles se trouvant sur les cours d'eau pour permettre à la faune et la flore (graine flottantes,...) de se disperser.
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